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À propos

Parce que le rapport contemporain à la philosophie en France semble sclérosé dans un confortable consensus, ce site se donne pour modeste objectif d’esquisser des horizons nouveaux de reflexion, de repenser certains philosophes jetés dans les oubliettes de l’Histoire, de s’attarder sur le fossé qui sépare les moments grec et romain de la Renaissance : Le moyen-âge, beaucoup moins poussiereux intellectuellement que l’imagerie ne veut bien nous le dire, mais aussi de s’aventurer loins des rivages de la philosophie continentale pour explorer la philosophie analytique, ses principes et ses conflits.

La philosophie n’est pourtant pas un exercice autotélique, qui se complaît au ressassement de ses produits ; si elle est pensée, elle se doit de n’être pas une pensée qui se pense. Reflexion sur des objets autres que l’Esprit, ancrée dans une temporalité particulière tout en ayant quelque chose d’anhistorique, son degré de rationalité, elle se trouve modifiée en rétroaction par l’Histoire, par l’évènement, dont on sait depuis Levi-Strauss qui’il est un problème à intégrer dans la structure préexistante. C’est pourquoi ce site accorde une place importante à la reflexion philosophique de l’Histoire et du politique.

Enfin, pour avoir un accès, non seulement à ce qui est, mais aussi au laboratoire des possibles, l’auteur assume un parti pris esthetique et philosophique de la littérature et des arts: Celui de considérer ces objets de culture comme produits de la pensée destinés à être réinvestis par celle des lecteurs et amateurs, dans un jeu hérméneutique et critique sans fin. Non qu’ils soient thèses déguisées ou pensées décorées. Ils font au contraire penser d’autant plus qu’ils n’ont pas eté consciemment conçus comme tels, mais bien comme des incarnations du Beau. L’intentionnalité par trop manifeste calcifie l’oeuvre dans une signification monolithique , comme dans le théâtre philosophique de Sartre où chaque tirade semble renvoyer à une page de L’Être et le Néant. C’est pourquoi l’auteur refuse de subordonner la littérature à la philosophie: celle-çi ne peut réinvestir celle-là que dans la mesure ou elle postule son absolue indépendance, condition à la fertilisation de la pensée par le Beau. Il n’y aura donc pas de verbiage pseudo-profond sur la littérature, mais une humble approche de quelques oeuvres, choisies arbitrairement par la subjectivité de l’auteur de ces lignes.

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