Prix Nobel de la paix : 3 femmes récompensées

Depuis la 1ere fois de son histoire le prix Nobel de la paix a été attribué, ce vendredi, à 3 femmes (yeahhh, waaahouuuu, troooop bieeen !!! : c’est un peu trop là ?), 2 libériennes (Ellen Johnson Sirleef, actuelle présidente en campagne et la militante Leymah Gbowee) ainsi qu’ une Yéménite (la journaliste Tawakkol Karman). Toutes  3 ont été élues pour leur lutte non violente en faveur de la sécurité des femmes et de leurs droits à participer aux processus de paix.

Ne vous fiez pas à leurs noms imprononçables (en tous les cas, ça l’est pour moi) mais plutôt à leurs actions courageuses, originales et parfois si simples…

Ellen  Johnson Sirleef, est la première femme élue à la tête d’un pays africain et a joué un rôle important dans la reconstruction de son pays ravagé par 14 ans de guerre civile.

Leymah Gbowee, quant à elle, par une action que l’on pourrait croire fantaisiste, a permis l’accession au pouvoir de la première. Cette militante a choisi de rallier les femmes de son pays, au-delà des clivages religieux et ethniques, à faire ensemble la « grève du sexe » tant que les combats ne cesseraient pas. Et forcément…. A notre tout petit petit  petit niveau… …..Ça ne vous donne pas des idées, vous ? 😉

Tawakkol Karman,  a été l’une des principales meneuses des manifestions étudiantes. Elle a dédié son prix au « printemps arabe », qui, souvenez -vous, avait renversé ou déstabilisé plusieurs régimes autoritaires cette année.

C’est un jour remarquable pour toutes les femmes du monde aujourd’hui car en 110 ans de prix Nobel, il n’y a eu que 12 femmes récompensées dont la dernière en 2004. (et j’ai envie de dire 3 d’un coup ? wahouuu, géniaaaal, toooop…. Ok j’en fais trop là…)

La remise de prix aura lieu le 10 décembre, date anniversaire de la mort du Suedois Alfred Nobel.

Fin septembre, les Saoudiennes se voyaient enfin accorder le droit de vote, aujourd’hui ce sont 3 femmes du monde africain et arabe qui sont à l’honneur… Toutes en amazones de la paix et des droits ? Serait-ce le temps d’une révolution féminine ?

Bien entendu, nous, femmes occidentales, nos combats semblent dérisoires à côté des leurs car elles bénéficient aujourd’hui de choses que nous avons depuis longtemps et que peut être nous négligeons…

Alors j’ai envie de vous dire, battons-nous aussi !!! De la manière la plus paisible qu’il soit.. pour nos droits, à l’instar de ces femmes du monde qui par leur courage nous montrent  la voie…